Le critère de plus important pour l’intégration d’un individu, c’est sa manière de communiquer. Ainsi, même dès la naissance d’un enfant sourd, la famille, pour « parler », pour communiquer avec lui, à plusieurs choix, que nous expliquons ci-dessous.
1. La communication orale : l’oralisme
Chez un individu atteint de surdité profonde à complète, l’utilisation de la voie orale peut s’avérer très difficile, voire impossible.
Chez l’enfant sourd, la communication se fait en trois temps :· La réception : pour comprendre les sons, l’enfant doit être souvent entraîné, et stimulé, pour éviter toute cessation d’activité orale. L’individu se sert souvent de la lecture labiale* (sur les lèvres).
· La compréhension : un message peut, et doit se faire complétant ce dernier par une attitude corporelle, des mimiques, des gestes, des dessins.
· La production : Pareillement à la réception, la production de sons nécessite énormément d’entrainement. Grâce à la famille et les professionnels, l’enfant apprend à travailler articulation, voix, parole et structure de la langue.
Lorsque l’enfant sourd s’exprime majoritairement à l’oral, on parle d’oralisme*, autrement dit, le langage oral est le mode de communication privilégié.
2. Le LPC : Langage Parlé Complété
« Nous, parents, sommes les premières personnes dont l’enfant a besoin pour assimiler les mécanismes et les subtilités du français ; sans le LPC, l’acquisition du langage est moins sûre et terriblement difficile pour l’enfant. »Témoignage d’une mère d’une enfant sourde.
Le LPC, a été mis au point par le docteur Cornett en 1967, aux États-Unis, et répandu en France une dizaine d’années plus tard. En 1980, l’Association pour promouvoir le développement de la Langue Parlée Complétée, l’ALPC, est crée.
Le Langage Parlé Complété a été créé pour améliorer la lecture labiale* (l’enfant sourd lit sur les lèvres), qui, seule, ne permet pas la totale compréhension de la langue française. En effet, certains sons ne se prononcent pas de la même manière, mais ont une même apparence sur les lèvres (par exemple, « p », « b », « m », « t », « d »…). Ainsi la phrase « Papa, je mange des frites », et la même visuellement que « Maman, je marche très vite ». On appelle ces ressemblances des « sosies labiaux ». A ces sosies, on ajoutera les différences de prononciations selon les individus, ainsi que leurs accents.
Le fonctionnement de la LPC est simple : Pour chaque syllabe, un geste est effectué avec une main près du visage. Ce geste se décortique :
· Selon la forme des doigts : il y a huit configurations, représentant les consonnes,
· Selon la place de la main : 5 positions représentant les voyelles.
Les sosies labiaux sont codés différemment, mais de syllabes prononcées différemment peuvent avoir un code similaire. Le code LPC est donc une association vocale et gestuelle.Grâce au LPC, l’enfant sourd peut comprendre visuellement la langue parlée, et, sur une longue durée, peut prendre conscience d’une structure de phrase, avec des verbes, des conjugaisons, des pronoms…


3. La Langue des Signes
Comme toute langue, la Langue des Signes (LSF) possède un lexique, une grammaire, une syntaxe, bref, toutes les caractéristiques que doit posséder une langue.
Sa « seule » particularité est que pour la pratiquer, au lieu d’utiliser le canal vocal (voix), la LSF emprunte le canal visio-gestuel (la vue et les gestes). Utilisée depuis la nuit des temps ; cette langue s’est au cours du temps développée (comme vu précédemment).
Construction grammaticale :
On peut distinguer 5 éléments constitutifs de la LSF. Chaque signe se construit grâce à la combinaison des paramètres ci-dessous :
a. La configuration
Dans la LSF, il y a environ 35 signes possibles à former avec la main, qui se forment selon le nombre de doigts étendus (un, deux…) et la forme de la main ( en « griffe », en « crochet »…)b. L’orientation
Le deuxième paramètre est donc l’orientation de la paume de la main : la paume vers le bas, vers le haut, les bras horizontaux, verticaux…Exemple : lire, maison (dessins)
c. L’emplacement
3 ème élément : l’endroit où le signe se situe :· Sur le corps :
Exemple : parler, chef, on verra· Dans l’espace
d. Le mouvement
Un signe se construit aussi sur le mouvement des bras, des poignets, des mains, des doigts, ou mêe de la tête. Les mouvements sont uniques (ex : femme), ou simultanés (la foule).Le mouvement n’est jamais le même, il varie selon le trajet (vague, tout droit, rotation), la direction (verticale, horizontale, en avant), la vitesse (plus ou moins rapide, arrêts), les vibrations, les répétitions…
e. L’expression du visage
Ce paramètre, bien qu’apparemment mineur, peut changer entièrement le sens du sign. « En effet, indépendamment du geste, le parlent a pour animer le discours deux moyens qu’il emploie simultanément, le jeu de la physionomie et l’intonation. Le muet, lui, n’en n’a qu’un et supplée à celui qui manque par l’exagération de l’autre. Cette exagération, du reste, n’existe que par rapport à nous ; elle est, chez le sourd-muet, nécessaire à la complète expression du sentiment et de la pensée. »
Rémi Valade.
Et dans le monde ?
La Langue des Signes n’est pas une langue universelle, elle varie selon les égions, les pays, les continents. Cependant, la communication reste facile entre les sourds des différents pays du monde, et l’adaptation d’une LS à l’autre est relativement rapide, du moins beaucoup moins fastidieuse que l’apprentissage des langues orales.
Exemples :
France : LSF : Langue des Signes Française.
Grande-Bretagne : BSL : British Sign Langage.
Etats-unis : ASL : America Sign Langage.
B. Dans le domaine social
Les relations Sourds-entendants sont souvent un peu tendues. C’est surtout le fait qu’on les considère comme handicapés qui heurte le plus les Sourds. Il y a une sorte de confusion entre la vision de la surdité comme pathologie et comme identité, communauté. Ils sont regroupés entre eux, ils partagent des valeurs, ils ont leur propre façon de voir et comprendre le monde. En milieu entendant, on tente le plus souvent de réparer l'audition. Cette idéologie se retrouve dans toutes les parties de la vie : famille, école, etc. il arrive que les sourds sont offensés que des décisions les concernant soient prises sans leur avis par les entendants. Les relations entre Sourds et entendants sont principalement marquées par deux éléments : les difficultés de communication et l'acceptation de la surdité. Les difficultés de communications entraînent parfois un sentiment d'isolement et de rejet. Cela apparaît comme un des facteurs qui encouragent les Sourds à devenir gestuels et à intégrer la communauté sourde. Les contacts entre sourds et entendants sont marqués par les difficultés de communication mais tout autant par le degré d'acceptation de la surdité de la part de la personne entendante. Il y a des préjugés vis à vis des sourds mais aussi de la part des sourds vis-à-vis des entendants. Dans la société, on connaît très peu la réalité des sourds. Rares sont les personnes qui saventque la langue des signes est une langue spécifique (non universelle). Les sourds sont vus, comme on l’a déjà cité, comme des handicapés et on doute souvent de leurs capacités intellectuelles. En général, les sourds seront curieux ou méfiants, vis-à-vis des entendants qui s'intéressent à la communauté : ils voudront connaître les motivations de ces personnes et chercheront à vérifier si elles comprennent bien la « culture » des sourds.
1. L’éducation
Avec pour exemple : L'Institut de Jeunes Sourds Plein Vent est installé en plein centre de Saint-Etienne dans le département de la Loire.
Les différentes structures de l'Institut qui est composé du S.S.E.F.I.S. (service de soutien à l'éducation familiale et à l'intégration scolaire) accueillent ou accompagnent une centaine d'enfants ou de jeunes sourds âgés de 6 à 20 ans et plus.
Ses jeunes peuvent être porteurs d'une surdité moyenne, sévère ou profonde.
De statut associatif, Plein Vent est un établissement médico-social, qui exerce plusieurs fonctions auprès des jeunes et de leur famille :
- la scolarité et la formation professionnelle en milieu spécialisé.
- des soins médicaux (O.R.L.) et paramédicaux, une aide éducative spécialisée, un accompagnement dans les loisirs (sportifs, culturels…), un service social et un service de suite.
Leurs unités d'enseignement sont conçues pour accompagner leur scolarisation ou leurs formations professionnelles avec les idées suivantes:
- permettre aux jeunes d'effectuer leur parcours scolaire avec un accompagnement pédagogique spécialisé qui correspond à leurs besoins.
- Stimuler l'apprentissage du français oral et écrit.
- développer les compétences de langage et de communication pour les jeunes.
- développer, ou maintenir, les contacts entre sourds et entendants.
Les enseignants spécialisés, qui interviennent dans le cadre du S.S.E.F.I.S. ou de l'Institut, sont titulaires du C.A.P.E.J.S. (Certificat d'Aptitude Pédagogique pour l'Enseignement aux Jeunes Sourds) exercent leur mission sous le contrôle de l'Inspection Pédagogique du Ministère de la Santé.
2. Le travail
Les relations sociales au travail ressemblent beaucoup aux relations familiales. Le problème de communication est omniprésent. Au travail, les Sourds sont souvent dans une situation complexe. En effet, les sourds oralistes (ou devenus sourds), qui représentent 90 % de la population ne percevant pas la parole, généralement vont pouvoir uniquement lire sur les lèvres tout en s’exprimant « oralement». L’échange en face à face se fera assez facilement, en revanche ils vont rencontrer évidement des difficultés en réunion et au téléphone. Les sourds qui pratiquent la langue des signes pour s’exprimer, auront en plus la difficulté des échanges en face à face. Il est rare que des amitiés solides se tissent dans le milieu du travail.Néanmoins, avec l'adoption de la loi du 11 février 2005 "pour l’égalité des droits et des chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handicapées", les employeurs ont pour obligation de rendre accessible l'intégralité de leurs services. Ainsi, bon nombre d’établissements ont mis en place des permanences de visio-transcription et visio-interprétation, Ce système permet aux personnes sourdes et malentendantes de communiquer plus facilement et surtout à distance. Certaines solutions ont été développées par des entreprises privé pour rendre accessible les communications téléphoniques aux personnes sourde et malentendantes.
Dans le milieu professionnel il existe notamment la solution « Tadeo ». Grâce à ce logiciel, un salarié sourd ou malentendant peut émettre et recevoir des appels téléphoniques, participer à des réunions d'entreprise et suivre des formations professionnelles. Quel que soit le mode de communication choisi par la personne sourde ou malentendante les propos de la personne entendante sont transcrits ou interprétés par l'intermédiaire de l’opérateur.
La loi handicap du 11 février 2005 qui s'applique aux services publics et privés a pour solution le système Tadeo et le système Acceoce qui leur permet de répondre à leurs obligations légales et de se rendre accessibles à leurs clients, usagers, bénéficiaires,… sourds et/ou malentendants par téléphone.
3. La famille
La plupart du temps les sourds sont « isolés » même dans leur propre famille. Il y a à peine 20 ans, on déconseillait encore aux familles d'apprendre la langue des signes. Il y avait donc des difficultés de communication entre le sourd et sa famille. Le plus souvent, les membres de la famille ignore la langue des signes. Il y a souvent un sentiment d’isolement, de rejet au sein même de la famille.4. Les structures pour personnes sourdes-aveugles ou sourdes malvoyantes
· L’INJS : L’Institut National de Jeunes Sourds
L’Institut National de Jeunes Sourds de Paris est un établissement public d’enseignement spécialisé placé sous la tutelle du ministère chargé des personnes handicapées. C’est un établissement laïc où tous les élèves accueillis doivent impérativement faire preuve de neutralité politique, idéologique et religieuse. C’est un lieu d’enseignement, d’éducation et de vie collective, qui doit permettre la réussite scolaire et l’épanouissement de chacun, l’apprentissage de la responsabilité individuelle et collective, la formation de citoyens en vue de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes sourds dans la société.
Son but : L’INJS offre à ses élèves sourds et malentendants une scolarisation au cours de laquelle les parcours individuels sont réfléchis et divers. Il ne s’agit pas seulement de donner un enseignement pour l’équipe pédagogique mais aussi de permettre à ces enfants de s’épanouir scolairement, socialement, culturellement et dans l’avenir professionnellement.
· Quelques autres associations :
L’UNISDA, à Paris :
L’Union Nationale pour l’Insertion Sociale du Déficient auditif
Cette association défend les droits des personnes sourds et les aident à acquérir une autonomie et à exercer une vie de citoyen.
L’ALPC, à Paris :
L’Association Nationale pour la promotion et le développement du langage parlé complété, à Paris
La FISAF, à Paris :
Fédération Nationale pour l’insertion des personnes sourdes en France.
Cette association apporte conseils et appuis techniques aux associations et établissements qui œuvrent pour l’enseignement, l’éducation et l’insertion des personnes sourdes.
L'A.P.S.A., à Poitiers
L'Association de Patronage des Etablissements pour Sourds, Aveugles et Sourds-Aveugles du Centre-Ouest de la France, assure la gestion de plusieurs établissements recevant des sourds-aveugles autour de Poitiers.
L'Entraide Universitaire, à Paris
L'entraide Universitaire assure la gestion de plusieurs établissements recevant des sourds-aveugles autour de Paris.
· Etablissements d’accueil pour les sourds
Foyer et Maison de Retraite, à Larnay
Foyer et maison de retraite pour adultes sourds et sourds multihandicapés.
CAT-FOYER Jean Moulin, à Paris
Foyer et Centre d'Aide par le Travail et la Communication (CATC) pour adultes sourds avec troubles associés.
Gestionnaire : Entraide Universitaire.
· Aide à domicile et accompagnement
S.E.F.A./C.S.F.
Service Emplois Familiaux de la Confédération Syndicale des Familles, à Poitiers
Cette association a mis en œuvre une action spécifique d'aide à domicile et d'accompagnement pour les personnes sourdes-aveugles, sourdes-malvoyantes de la Vienne.
C. Dimension culturelle
Naissance de la culture
Ce n’est qu’à partit du XVIIe siècle que les sourds-muets ont reçu une instruction.
De l'antiquité au XVIe siècle, les historiens ont réunis deux opinions « exactes » (pour leur époque respective) sur la surdimutité. Au IIIe siècle avant J.C, Aristote trouva que le mutisme est l’une des conséquences de la surdité. Au XVIe siècle, Jérôme Cardan (Astrologue, Inventeur, Médecin, Mathématicien) affirma que le sourds-muets peuvent se représenter mentalement les choses et associer leurs représentations par l’écrit.
Le moine bénédictin espagnol Pedro de Ponce de Léon fut le premier instituteur de sourds-muets connu. Il fit l'éducation de trois frères et sœur du connétable de Castille, vers la fin du XVIe siècle. Ses contemporains ont transmis des renseignements sur sa méthode et sur les résultats qu'il obtint.
Au début du XVIIe siècle, Juan Pablo Bonet (un autre Espagnol), après avoir instruit, lui aussi, un frère du connétable de Castille, auquel il apprit à parler, il publia le premier livre sur l'enseignement des sourds-muets, œuvre considérée d'une haute valeur, dans laquelle se trouvent, la plupart des procédés pour l'éducation des infirmes de l'ouïe.
C'est un Français, l'abbé de l'Epée, qui a créé l'enseignement public des sourds-muets, ou plutôt qui a provoqué la création. Il a si bien réussit que à part l'école ouverte ,parlui-même, à Paris, il provoqua la fondation d'écoles à Riom, Toulouse, Rouen, ,le Mans, Angers, Carlsruhe,Chartres, Epinal, Bordeaux, Vienne (Autriche), Borne, Copenhague, Genève, Groningue, Madrid, , , Mayence, Zurich, etc… A sa mort en 1789, l'Assemblée nationale décréta que son nom serait « placé au nombre de ceux des citoyens qui ont le mieux mérité de l'humanité et de la patrie » ; son école, devenue Institution nationale, fut transférée d'abord au couvent des Célestins, puis au séminaire de Saint-Magloire, où elle est encore aujourd'hui. On peut donc dire que l'Institution nationale de Paris, directement issue de l'école de l'abbé de l'Epée, fut le berceau de l'enseignement public universel des sourds-muets.
Une culture ?
Les entendants perçoivent avant tout les sourds comme des handicapés physiques, mais ce ne serait pas une différence physique qui distinguerait les sourds des entendants, mais une différence culturelle. Cependant les entendants voient dans la surdimutité une déficience au lieu d'y voir une catégorie anthropologique.
Pour les sourds, « être sourd » signifie d'abord « parler la langue des sourds ». Ni anormaux ni handicapés, les sourds ne se définissent pas par rapport à un déficit d'audition. Ils sont toujours étiquetés en fonction d'une norme qui n'est pas la leur. Les personnes atteintes de déficiences auditives (malentendants ou « devenus-sourds ») mais ne parlant pas la langue des signes, ne se distinguent peu, pour les sourds-muets, de la foule des parlants. Mais aussi, les entendants qui font l'effort d'apprendre la langue des signes ne seront jamais considérés comme des sourds véritables car ils n'ont pas l'expérience d’un vrai sourd muet. Les entendants sont considérés comme des «déficients gestuels »
Du théâtre pour les sourds-muets
Le Festival Culturelle Européen va entamer sa 7ème édition cette année. Cet événement, organisé en collaboration avec les représentations et centres culturels des états membres de l’Union européenne, se tiendra du 09 au 31 mai 2006 en Algérie.Ce Festival, se fixe comme objectif de faire découvrir la diversité culturelle communautaire au plus large public algérien.Ainsi, dans le cadre de sa mise en place, l’Ambassade de la République tchèque et la Délégation de la commission européenne sponsorisée par Cevital avec la collaboration de l’Etoile Culturelle d’Akbou présentent la pièce Le Tigre de Tracy de William Sorayan, interprétée et traduite intégralement dans le langage des signes, et destinée principalement aux sourds-muets, le 09 mai 2006 à 19h au Théâtre régional de Béjaïa. Le théâtre Praguois Nablizko signifie en tchèque “Pour lire de près”. Il est le seul théâtre européen qui présente, mis à part la version “normale”, les versions destinées au public sourd en utilisant la traduction et l’interprétation des spectacles dans le langage des signes.Cet événement au profit des sourd-muets de notre wilaya constituera une première dans notre pays. »
Article de journal datant de 2006
Quelques sourds célèbres dans l’histoire
Peintres :
Pinturicchio, peintre italien (1454-1513)
Francisco Goya, peintre espagnol (1746-1829)
Oreste Carpi, peintre italien (1921-2008)
Musiciens :
Ludwig van Beethoven, compositeur allemand (1770-1827) - Devenu sourd
Bedřich Smetana, compositeur tchèque (1824 - 1884), sa surdité est due à la syphilis.
Gabriel Fauré, compositeur français (1845-1924) - Devenu sourd à partir de 1903.
Raymond Lévesque, auteur-compositeur québécois (1928)
Foxy Brown, rappeuse américaine. Sa surdité est due à un excès d'intensité sonore supérieur à 120dB
Ayumi Hamasaki, chanteuse japonaise. Sa surdité est due à un excès d'intensité sonore supérieur à 120dB.
Elise Hall, (1853-1924), une saxophoniste et mécène américaine. Sa surdité est due à la typhoïde, une maladie.
Comédiens :
Emmanuelle Laborit, comédienne française (1971) – Sourde
Deanne Bray, comédienne américaine (1971) – Sourde
Ecrivains :
Joachim du Bellay, poète français (1522-1560)
Ferdinand Berthier, écrivain français (1803-1886)
Ernest Hemingway, écrivain américain (1899-1961) - Devenu sourd
Professeurs
Claudius Forestier, professeur (1810-1891)
Helen Keller, institutrice privée, sourde et aveugle (1880-1968) - Sourde et aveugle
À gauche, Serge le chanteur du groupe Jesers forme la lettre g, Adamo Sayad la lettre a et Gad Elmaleh la lettre d. DR.
Adamo Sayad, le Sélestadien danseur sourd-muet, était sur scène avec le groupe Jesers en première partie du spectacle de Gad Elmaleh à la Foire aux vins de Colmar.